Séance 1 de préparation à l’oral

rousseaucontratRetour sur le livre 1 du Contrat Social de Rousseau à travers une série de questions de compréhension et de réflexion.

Ces questions, qui ont fait l’objet d’un commentaire en classe, doivent être travaillés personnellement. Elles peuvent être des questions posées par l’examinateur ou bien des questions qu’il convient de se poser pour l’étude d’extraits.

En outre, répondre aux questions nécessite que l’on définisse les notions et que l’on structure sa sa réponse.

Questions de compréhension

  1. Quel est, à la lecture du préambule, l’objet du Contrat Social ?
  2. Que signifie la formule : « l’homme est né libre et partout il est dans les fers »?
  3. Pourquoi Rousseau distingue-t-il l’obéissance par contrainte et l’obéissance par devoir ?
  4. Que veut dire Rousseau lorsqu’il affirme que l’ordre est u droit sacré qui sert de fondement à tous les autres »?
  5. Sur quoi se fonde l’ordre social ?
  6. Que veut montrer Rousseau au chapitre 2 ?
  7. En quoi l’étude succincte des premières sociétés est-elle nécessaire à la démonstration de Rousseau ? Pourquoi ne s’y attarde-t-il pas ?
  8. Quel sens prend la notion de peuple au chapitre 5 ?
  9. Quel lien logique peut-on faire entre le contenu des chapitres 2, 3, 4 et celui du chapitre 5 ?
  10. En quoi le caractère hypothétique du discours de Rousseau est-il essentiel ?
  11. Le pacte social vise-t-il d’abord la défense de l’intérêt bien compris de chaque associé ou la réalisation du bien commun ?
  12. Comment Rousseau définit-il la liberté ? En quoi est-elle la condition du pacte social ?
  13. Peut-on comparer le peuple à un organisme vivant ? Quelles sont les limites de cette métaphore ?
  14. Qui sont les contractants du pacte social ? En quoi le pacte social est-il un contrat d’une nature spéciale ?
  15. Quelles sont les conséquences pratiques du pacte social
  16. Selon Rousseau, qui est le détenteur légitime de la souveraineté ?

Questions de réflexion

  1. Peut-on avec raison reprocher avec Rousseau le caractère utopique, voire idéaliste, de son propos ? Plus généralement, toute théorie politique ne souffre-t-elle pas d’abord d’être une théorie ?
  2. Pourquoi Rousseau met-il de côté la question de savoir comme s’est fait le changement qui a conduit l’homme à perdre sa liberté native ?
  3. Tout ordre social juste suppose-t-il la liberté des citoyens ?
  4. Faut-il lier liberté et obéissance ?
  5. Faut-il opposer la force et le droit ?
  6. Pourquoi ne peut-on aliéner volontairement sa liberté ?
  7. Tout droit procède-t-il nécessairement de conventions ?
  8. L’avis de la majorité suffit-il à légitimer une décision d’ordre politique ?
  9. Qu’est-ce qui pousse les hommes à entrer en société ?
  10. Faut-il considérer la communauté politique sur le modèle de la machine ou sur le modèle du corps vivant ?
  11. Le contrat social est-il la seule manière de légitimer l’ordre social ?
  12. Quelles sont les conditions nécessaires à l’établissement du droit de propriété ?

Exercices pour la séance 2

 

Exercice 1

Texte 1 : Préambule, le chapitre I Sujet de ce premier Livre et chapitre II Des premières Sociétés du Livre premier du Contrat social.

  1. Lire le Préambule, le chapitre I Sujet de ce premier Livre et chapitre II Des premières Sociétés du Livre premier du Contrat social.
  2. Analyser le chapitre I
  3. Etudier les étapes de l’argumentation de Rousseau dans le chapitre II.

Exercice 2

Texte 2 : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir. => il ne signifie ici rien du tout. »

  1. Retrouver l’extrait dans le Livre I du Contrat social et lire le texte de telle manière à pouvoir répondre aux questions suivantes :
  2. Dans quel le contexte se situe cet extrait, cf. les chapitres 1 et 2 du Livre I ?
  3. Quelle est la question à laquelle Rousseau répond dans ce texte ?
  4. Quelle est sa thèse, c’est-à-dire qu’elle est la réponse qu’il donne à cette question ?
  5. Quelles sont les étapes de l’argumentation de Rousseau ?
  6. A quel philosophe, Rousseau s’oppose-t-il ici ?
  7. Quels sont les notions et expressions qui devront donner lieu à une attention particulière dans l’analyse ?

Oral de contrôle. Séances de révisions programmées

Bonjour à tous,

Voilà trois jours que vous avez terminé votre série d’épreuves comptant pour le premier tour du baccalauréat. J’espère de tout coeur que cela s’est bien passé pour vous tous et que vous serez récompensés d’ici peu de votre travail fourni et que vous pourrez entamer vos vacances le coeur léger et des projets plein la tête. Il n’y a plus qu’à attendre, car désormais, « les jeux sont faits », « les dés sont jetés » comme dirait Sartre. Il n’y a plus qu’à attendre et assumer, ce n’est pas forcément facile, l’attente est parfois angoissante. Maintenant, si vous êtes dans la certitude de la réussite, alors dans votre tête vous êtes déjà libérés.
Cependant, vous n’êtes pas sans savoir que vous avez une deuxième chance d’obtenir votre examen lors d’un deuxième tour, si au premier vous avez obtenu entre 8/20 et 10/20. Mais pour saisir cette chance encore faut-il mettre tous les atouts de son côté en préparant cet oral dit de contrôle. A cette fin, il convient de se remettre à la tâche, de travailler et de réviser. Eh oui encore et encore ! Quand vous aurez vos résultats, le 4 juillet, vous n’aurez plus de temps pour vous préparer, si ce n’est le weekend précédent votre épreuve, ce qui sera insuffisant. Alors pour éviter toute panique et précipitation, je vous invite d’ores et déjà à préparer cet éventuel oral, en étudiant notamment les disciplines pour lesquelles vous avez un doute quant à votre réussite.
Il y a trois critères à prendre en compte dans le choix des deux disciplines pour l’oral de contrôle :
1) la note obtenue à l’écrit dans la matière
2) le coefficient de la discipline
3) le travail effectué durant l’année dans la matière
C’est donc une question de stratégie. Mais en amont, la stratégie qui prévaut n’est pas d’attendre le dernier moment mais bel et bien de parer à toute éventualité.
Maintenant, en ce qui concerne la philosophie, je vous propose des séances de révision à partir de la semaine prochaine :
  • Lundi 30 juin : de 8h à 12h : Révision Rousseau, Du Contrat social
  • Mardi 1er juillet : de 8h à 12h : Révision Rousseau, Du Contrat social
  • Mercredi 2 juillet : pas de séance, je suis de jury de bac
  • Jeudi 3 juillet  : de 8h à 12h : Révision Bergson, La conscience et la vie (séance spéciale TL)
  • Vendredi 4 juillet : Résultats du bac.
  • Samedi 5 juillet : sous réserve, organisation d’un oral blanc avec les élèves concernés
Dernière chose, je vous demande de me dire par mail si vous comptez venir à ces séances. Je ne veux pas me déplacer pour rien et cela me permettra de préparer les séances. En outre, je demande aux élèves volontaires de venir avec le livre et en ayant au moins relu l’oeuvre. Les séances ne seront efficaces et profitables que si on est tous sur la même longueur d’ondes. L’objet de ces séances est de faire des exercices de préparation à l’oral.
Si vous avez des questions je me ferai un plaisir de vous répondre.
Faites passer ce mail entre vous.
Dans l’attente, je vous souhaite une bonne suite de journée.

Votre prof de philo

L’affaire Heidegger relancée

image : L'affaire Heidegger relancéeLe feuilleton Heidegger n’est pas près de s’achever. La récente parution en Allemagne des Cahiers noirs (Schwarze Hefte),  le nouveau volume des considérables oeuvres inédites du grand philosophe allemand chez Klostermann, le relance. Essentiellement sur deux points des plus sensibles : son adhésion aux principes du nazisme et sa tentative de renouvellement de l’antisémitisme. Peter Trawny, professeur à l’université de Wuppertal, directeur de l’Institut Martin-Heidegger et éditeur de ces textes datant des années 1931-1946, en a lâché des fragments dans la presse, comme pour préparer l’opinion à un choc. Ils sont rien moins qu’accablants. Pour en juger, il faudra attendre la parution de la version française, chez Gallimard probablement, avec une controverse inévitable sur la traduction d’un double langage indirect et crypté : « guerre invisible », « profanation de la race », « juiverie mondiale », « règne de l’efficience », etc.
Reste que l’essentiel de l’interminable « affaire Heidegger » se réduit à trois questions qui n’en font qu’une : en quoi ces idées invalident-elles l’œuvre du philosophe dont la pensée domina le XXe siècle ? En quoi sa philosophie a-t-elle contribué à légitimer cette pensée sous le régime national-socialiste ? Bref, peut-on être un grand philosophe et un quasi nazi ?
Nombre d’Heideggeriens français, installés de longue date dans le déni, auront cette fois fort à faire pour tout expliquer et justifier par le contexte.

« Cahiers noirs » : vers une nouvelle affaire Heidegger

 NouvelObs 7 décembre 2013

http://bibliobs.nouvelobs.com/culture/20131206.OBS8603/cahiers-noirs-vers-une-nouvelle-affaire-heidegger.html

Les carnets inédits du philosophe apportent-ils la preuve de son antisémitisme? C’est en tout cas l’avis de Peter Trawny, le spécialiste qui prépare leur publication en Allemagne en mars prochain. Parvenu en France, son « mémo » met en émoi le petit cercle des heideggériens. Enquête

Martin HEIDEGGER (1889-1976), ici en 1959. 
Auteur d'«Etre et temps» (1927), devenu recteur de l'université de Fribourg en 1933, Heidegger déclare: "Le Führer lui-même et lui seul est la réalité allemande d'aujourd'hui et du futur, ainsi que sa loi." Il démissionne au bout d'un an, mais reste adhérent au parti nazi jusqu'en 1945. (©Akg-images)

L’homme par qui arrive la nouvelle affaire Heidegger s’appelle Peter Trawny. Professeur à l’université de Wuppertal, c’est outre-Rhin l’un des plus éminents spécialistes de l’auteur d’«Etre et temps». Il fait partie de la petite équipe qui, avec la confiance des héritiers, publie depuis trois décennies les inédits du philosophe, cours, «traités impubliés» et réflexions privées. Le mois denier, la maison d’édition Klostermann a sorti le volume 73…

Dans cet océan d’«impubliés», figurent des «Cahiers noirs» («Schwartzen Hefte»), écrits entre 1931 et 1946. Leur existence était connue, mais la publication des écrits posthumes d’Heidegger obéit à un programme très strict, fixé par le philosophe avant sa mort. C’est en mars prochain qu’ils seront donc accessibles au public. Et Peter Trawny a été chargé d’en établir le texte définitif, qui représente 1200 pages réparties en trois volumes.

Or, simultanément, le même Peter Trawny a rédigé un essai d’une soixantaine de pages, intitulé «Heidegger: ‘‘Les Cahiers noirs’’ et l’antisémitisme historial» («historial» étant une traduction possible du concept heideggérien «seinsgeschilchtlichen»). Selon Trawny, les idées exprimées par Heidegger dans ces «Cahiers noirs» sont clairement antisémites, même s’il ne s’agit pas du type d’antisémitisme promu par l’idéologie nazie.

« Lamentable »

Le texte de Trawny n’a pas encore été ni publié en Allemagne, ni traduit en France. Mais certains spécialistes français ont pu le consulter et ils ont été fortement ébranlés. C’est le cas d’Hadrien France-Lanord, qui se dit«profondément affligé» par ce qu’il a découvert et estime que le propos d’Heidegger dans les «Cahiers noirs» est «lamentable».

Hadrien France-Lanord appartient au groupe qui, sous la houlette du traducteur historique d’Heidegger François Fédier, assure la publication en français des cours inédits aux éditions Gallimard. Les deux hommes ont également codirigé un «Dictionnaire Heidegger» sorti à la rentrée aux éditions du Cerf. A l’article «Antisémitisme», France-Lanord y affirmait qu’il n’y a pas une seule ligne antisémite dans tous les écrits connus du philosophe. C’était avant d’avoir eu accès au document de Trawny.

Le hasard veut qu’Hadrien France-Lanord soit invité à l’émission«Répliques» diffusée demain samedi sur France-Culture pour parler de son dictionnaire. Le chercheur a prévu d’y révéler ce qu’il vient d’apprendre. Avec une grande honnêteté intellectuelle, il estime qu’en l’état actuel de ses connaissances, il n’est plus en mesure d’affirmer qu’Heidegger n’a jamais écrit une ligne antisémite. Il attend désormais d’avoir lu le texte complet des «Cahiers noirs» pour maintenir ou modifier son jugement.

Que contiennent donc ces «Cahiers noirs» pour ébranler ses soutiens les plus fidèles? Première certitude: ce n’est nullement un journal de bord, mais des fragments «théologico-politiques». Voici la synthèse que nous en a fait par e-mail France-Lanord sur la base du document de Trawny :

On y trouve des propos critiques à l’égard du judaïsme, du christianisme, du nihilisme, mais aussi de l’américanisme, de l’impérialisme anglais et du bolchevisme, ainsi que du nazisme – tous ces « ismes » étant par endroits pris dans la même critique de la Machenschaft (le règne de l’efficience totale). Ce qui n’est évidemment pas sans poser problème.

Le judaïsme y est évoqué une quinzaine de fois.

« Précision à destination des ânes »

Sollicité par «le Nouvel Observateur», François Fédier a bien voulu nous montrer un autre document de deux pages et demi, envoyé par Friedrich-Wilhem von Hermann, le responsable général des œuvres complètes d’Heidegger chez Klostermann. On y trouve rassemblés les passages «litigieux». Impossible pour un non-spécialiste qui ne lit pas l’allemand de former un jugement.

On peut seulement constater que, dans la première phrase, le «judaïsme»(«Judentum») y est associé à «l’absence de terre» et dans la seconde au«calcul» et au «trafic» – termes extrêmement négatifs sous la plume d’Heidegger, mais qui traversent toute son oeuvre et ne sont pas réservés au judaïsme. Un extrait que nous a traduit François Fédier pourrait plus particulièrement nourrir la polémique: le penseur allemand y souhaite que le judaïsme «s’exclue de lui-même»… Comprendre: s’exclure de lui-même du peuple allemand.

Pour François Fédier, de telles phrases, sorties de leur contexte théorique, peuvent en effet paraître odieuses. Mais, replacées dans la logique de pensée d’Heidegger, elles n’exprimeraient aucun antisémitisme. Au contraire, au détour d’un passage où il critique les prophètes juifs, le philosophe stipule:«Précision à destination des ânes: ces remarques n’ont rien à voir avec l' »antisémitisme ». Lequel est si insensé (töricht) et si abject (verwerflich).»

Dans son e-mail France-Lanord commente cette dernière phrase:

ma connaissance, hormis en un sens la lettre indignée de Heidegger à Hannah Arendt de l’hiver 1932-33 (p. 70-71), c’est la première fois qu’on trouve formulé en toute lettres un rejet aussi direct de l’antisémitisme. Plusieurs des propos touchant le judaïsme se présentent comme des réponses et des oppositions par rapport au discours antisémite raciste des nazis.»

Mais le chercheur ajoute entre parenthèse: «(ce qui n’empêche par ailleurs pas que le propos de Heidegger soit LAMENTABLE).» Il semble bien que, quelles soit les divergences interprétatives, les «Cahiers noirs» n’aient donc rien d’anodin.

Le paradoxe Heidegger

Bref rappel historique : en 1933, Heidegger avait pris sa carte au parti nazi et accepté, à la demande du régime hitlérien, de devenir le recteur de l’université de Fribourg, au moment même où s’y mettaient en place les lois anti-juives. Il en a démissionné en 1934. Dans quelle mesure existe-t-il un lien entre son engagement et sa philosophie?

Tout le mystère Heidegger tient dans le paradoxe suivant: sa pensée est habitée par un profond nationalisme allemand et pourtant, elle a été tenue en si haute estime par des philosophes de tous pays, de toutes origines et de toutes sensibilités politiques, qui y ont trouvé des outils pour analyser et critiquer la modernité, le règne de la rationalité ou le monde de la technique.

Depuis soixante-dix ans, débats et polémiques se sont succédé, avec un écho particulier en France, où l’influence d’Heidegger a été particulièrement forte. En 2005, l’essai du philosophe Emmanuel Faye, «Heidegger, l’introduction du nazisme en philosophie» avait suscité la colère du groupe rassemblé autour de François Fédier, qui avait publié en réaction«Heidegger à plus forte raison».

Le romancier Stéphane Zagdanski avait également lancé une pétition. Ami de France-Lanord et contributeur au «Dictionnaire Heidegger», Zagdanski nous a fait savoir qu’il publierait sur son blog samedi une longue analyse des «Cahiers noirs».

Quand aux éditions Klostermann, elles présenteront officiellement les«Cahiers noirs» lors d’une conférence de presse à Francfort le 13 mars prochain.

Eric Aeschimann

Merleau-Ponty. Nous vivons d’abord dans l’expérience d’autrui

Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce texte, proposé aux élèves de la série ES, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ?

Quel est le problème dont il est question dans ce texte ? Quelle est la position de Maurice Merleau-Ponty ? Quels sont ses arguments ? S’oppose-t-il à une thèse ?

  • Vous pouvez en commentaire lien leave a comment , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…

Merleau Ponty« Nous ne vivons pas d’abord dans la conscience de nous-même – ni même d’ailleurs dans la conscience des choses – mais dans l’expérience d’autrui. Jamais nous ne nous sentons exister qu’après avoir déjà pris contact avec les autres, et notre réflexion est toujours un retour à nous-même, qui doit d’ailleurs beaucoup à notre fréquentation d’autrui. Un nourrisson de quelques mois est déjà fort habile à distinguer la bienveillance, la colère, la peur sur le visage d’autrui, à un moment où il ne saurait avoir appris par l’examen de son propre corps les signes physiques de ces émotions. C’est donc que le corps d’autrui, dans ses diverses gesticulations, lui apparaît investi d’emblée d’une signification émotionnelle, c’est donc qu’il apprend à connaître l’esprit tout autant comme comportement visible que dans l’intimité de son propre esprit. Et l’adulte lui-même découvre dans sa propre vie ce que sa culture, l’enseignement, les livres, la tradition lui ont appris à y voir. Le contact de nous- même avec nous-même se fait toujours à travers une culture, au moins à travers un langage que nous avons reçu du dehors et qui nous oriente dans la connaissance de nous-même. Si bien qu’enfin le pur soi, l’esprit, sans instruments et sans histoire, s’il est bien comme une instance critique que nous opposons à la pure et simple intrusion des idées qui nous sont suggérées par le milieu, ne s’accomplit en liberté effective que par l’instrument du langage et en participant à la vie du monde. »

Maurice MERLEAU-PONTY, Causeries (1948)

Peut-on vouloir la justice au mépris du droit ?

Peut-on vouloir la justice au mépris du droit ?

Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce sujet, proposé aux élèves de la série ES, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ?

Quel est le problème dont il est question dans ce sujet ? Et quelle démarche pourriez-vous proposer ?

  • Vous pouvez en commentaire lien leave a comment , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…

L’histoire est-elle une science impossible ?

L’histoire est-elle une science impossible ?

Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce sujet, proposé aux élèves de la série ES, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ?

Quel est le problème dont il est question dans ce sujet ? Et quelle démarche pourriez-vous proposer ?

  • Vous pouvez en commentaire lien leave a comment , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…

Bergson. Il n’est pas douteux que la force n’ait été à l’origine de la division en classes subordonnées les unes aux autres

Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce texte, proposé aux élèves de la série S, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ?

Quel est le problème dont il est question dans ce texte ? Quelle est la position de l’auteur ? Quels sont ses arguments ? S’oppose-t-il à une thèse ?

  • Vous pouvez en commentaire lien leave a comment , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…

Bergson« Il n’est pas douteux (…) que la force n’ait été à l’origine de la division des anciennes sociétés en classes subordonnées les unes aux autres. Mais une subordination habituelle finit par sembler naturelle, et elle se cherche à elle-même une explication : si la classe inférieure a accepté sa situation pendant assez longtemps, elle pourra y consentir encore quand elle sera devenue virtuellement la plus forte, parce qu’elle attribuera aux dirigeants une supériorité de valeur. Cette supériorité sera d’ailleurs réelle s’ils ont profité des facilités qu’ils se trouvaient avoir pour se perfectionner intellectuellement et moralement; mais elle pourra aussi bien n’être qu’une apparence soigneusement entretenue. Quoi qu’il en soit, réelle ou apparente, elle n’aura qu’à durer pour paraître congénitale : il faut bien qu’il y ait supériorité innée, se dit-on, puisqu’il y a privilège héréditaire. La nature, qui a voulu des sociétés disciplinées, a prédisposé l’homme à cette illusion ».

BERGSON, Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932)

Proposition d’Elodie : premier jet d’une amorce de travail préparatoire

BROUILLON SUJET LIBAN 2014 (1)

Ce brouillon appelle des remarques : Il s’agit d’une première lecture, qui pour l’instant apparaît rapide. Il n’est pas certain qu’à ce stade le texte soit très bien compris :

BROUILLON SUJET LIBAN 2014

Il faut donc poursuivre l’étude en reprenant la lecture du texte.

Le premier conseil est de bien faire attention à la première phrase. N’y a-t-il pas une double négation ? Une fois cette première phrase comprise, il sera plus facile de voir quelle est la position que Bergson soutient.

Il y a moyen de mieux montrer comment le texte est construit.

Quel est le problème que soulève le sujet ?

La dernière phrase parle d’une illusion. De quelle illusion s’agit-il ?

Sinon, je proposais comme thèse opposée à celle de l’auteur, la position naturaliste de Zola. Peut-être le naturalisme a-t-il été étudié par ailleurs en cours de littérature ? A défaut faire quelques recherches.

Est-ce seulement par la raison qu’on peut accéder à la vérité ?

Est-ce seulement par la raison qu’on peut accéder à la vérité ?

Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce sujet, proposé aux élèves de la série S, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ?

Quel est le problème dont il est question dans ce sujet ? Et quelle démarche pourriez-vous proposer ?

  • Vous pouvez en commentaire lien leave a comment , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…

Peut-on enfreindre la loi au nom de la justice ?

Peut-on enfreindre la loi au nom de la justice ?

Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce sujet, proposé aux élèves de la série S, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ?

Quel est le problème dont il est question dans ce sujet ? Et quelle démarche pourriez-vous proposer ?

  • Vous pouvez en commentaire lien « leave a comment« , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…