Professeur certifié de philosophie, en disponibilité pour un tour du monde, prépare élèves de terminale à l’épreuve du bac et propose à toute personne en recherche des entretiens philosophiques. Méthodologie LA PHILOSOPHIE COMME RUPTURE AVEC LA MANIERE ORDINAIRE DE PENSEE.On ne peut concevoir la philosophie sans « problématisation », « conceptualisation » et « argumentation ». Mon enseignement est donc une approche de ces trois « opérations de l’esprit » sans lesquelles il n’y a tout simplement pas de réflexion philosophique.– Initiation à la pensée critique comme rupture avec la manière ordinaire de penser. UNE APPROCHE PERSONNALISEE– Approche personnalisée après « diagnostic » et en fonction des désirs et des
Poursuivre la lectureCatégorie : réflexion
Peut-on démontrer rationnellement l’existence de Dieu ?
Peut-on encore croire en Dieu ? Peut-on démontrer rationnellement l’existence de Dieu ? Et si cela était possible, parlerait-on encore de foi, qui existe justement sans preuve ? Aujourd’hui, Anthony Feneuil et Yann Schmitt exposent ce que nous réserve cette question vieille comme le monde, question toujours inactuelle. Ecouter l’émission Lecture – Henri Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, chez Félix Alcan, 1937, chapitre 3 « la religion dynamique » p.271 Les intervenants Anthony Feneuil : maître de conférence en théologie à l’Université de Lorraine (Metz), fondateur et directeur de publication de la revue ThéoRèmes Yann
Poursuivre la lectureDe l’importance des distinctions conceptuelles. En voici une : anthropomorphisme et anthropocentrisme
Quelle est la différence entre l’anthropomorphisme et l’anthropocentrisme ? La dernière vidéo de Giganto ! https://t.co/3aZ6PZiKnu — Adèle Van Reeth (@AdeleVanReeth) 30 mai 2016
Poursuivre la lecturePourquoi désobéir ?
De quoi sera faite la philosophie demain ? Et si demain, c’était déjà maintenant, et si la meilleure manière de répondre à nos interrogations était de continuer à se poser des questions ? Les Nouveaux Chemins de la Connaissance commence cette semaine avec Manuel Cervera-Marzal qui pose cette question : Pourquoi désobéir ? http://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-lundi-30 Pour écouter l’émission Les lectures – Henry David Thoreau, La Désobéissance civile (Le passager clandestin, 2007), p. 38-39. – John Rawls, Théorie de la justice , trad. de Catherine Audard, (Seuil, 1987), p. 405-406. – Gandhi, Tous les hommes sont frères, trad. Guy Vogelweith (Gallimard, 1969) – Michel Foucault,
Poursuivre la lectureFaut-il commémorer ou oublier ?
Est-ce la même chose que de vouloir faire naître ou développer la conscience historique des jeunes et le devoir de mémoire ? Quel est le sens et le but d’une commémoration ? Cela participe-t-il à une conscience et mémoire collective ? Cette mémoire peut-elle raviver des haines ou bien au contraire est-elle le fondement d’une paix authentique et durable ? Oublier ne serait-il pas plus judicieux de manière à tourner des pages, terminer enfin ce grand livre des horreurs et penser un tout autre avenir, une toute autre société ? N’est-ce pas une illusion que de croire que l’on peut
Poursuivre la lectureHannah Arendt. « Les hommes qui ne pensent pas sont comme des somnambules »
“Les hommes qui ne pensent pas sont comme des somnambules” Hannah Arendt “La vie de l’esprit” Phrase à méditer et si Hannah Arendt dit vrai, alors réviser vraiment la philosophie pour l’examen prochain, c’est être pleinement éveillé et lucide. Réviser vraiment ce n’est pas apprendre par coeur mais penser. Or penser c’est dépasser la simple adhésion à l’opinion, c’est construire toute une réflexion critique à partir d’un problème que l’on aura soigneusement formulé, d’une analyse conceptuelle rigoureuse des notions en présence, d’une argumentation sérieuse et exigence. Il est apparaît donc évident, que penser exige un esprit en éveil que n’a
Poursuivre la lectureLayrle. « Il n’y a plus d’esclave à la Guadeloupe » 1848
Il y a 168 ans, le 27 mai 1848, Jean-François Layrle, alors gouverneur de la Guadeloupe, proclame, par crainte d’une insurrection des esclaves, l’abolition de l’esclavage. Le décret officiel qui arrivera une semaine plus tard, le 5 juin à Basse-Terre, s’exprime dans les termes suivants : « Citoyens, Il n’y a plus d’esclaves à la Guadeloupe. L’esprit de sagesse et de modération dont la population esclave a fait preuve méritait une récompense. Il m’a permis d’avancer, le jour de la liberté. Que nos nouveaux Concitoyens continuent d’être modérés et sages ! qu’ils s’élèvent par le travail, les bonnes moeurs, la religion, à
Poursuivre la lectureExercice. Quels sont les parts de l’inné et de l’acquis chez l’homme ?
Réponse de Axel KAHN : Vaste question fort débattue. L’inné est la part de notre personnalité liée à nos gènes transmis par nos parents à la naissance, alors que l’acquis est la part liée à l’environnement : la culture, l’éducation, l’expérience personnelle, etc. L’opposition entre les tenants d’une influence déterminante de l’inné et ceux de l’acquis est largement artificielle. En effet, on peut dire que l’homme a la capacité innée d’acquérir, ce qui fait toute sa spécificité et sa richesse. C’est parce que les gènes humains permettent d’édifier un psychisme humain que l’homme est si sensible aux empreintes laissées par son
Poursuivre la lectureRadicalité et banalité du mal
LA QUESTION DU MAL, ENTRE RADICALITÉ ET BANALITÉ Par Myriam Revault D’Allonnes « Radicalité du mal, banalité du mal » : deux expressions apparemment opposées, que Myriam Revault d’Allonnes s’attachera à rapprocher en montrant combien l’hypothèse kantienne du mal radical permet de faciliter la compréhension de la pensée d’Hannah Arendt, qui, au moment du procès d’Eichmann à Jérusalem, avait associé l’idée de « banalité du mal » à la figure inédite du mal politique moderne (les meurtres de masse, commis sans conscience de culpabilité par des individus parfaitement ordinaires). M. Revault d’Allonnes a, dans un premier temps, montré en quoi Kant s’est
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