L’un de nos propos de notre cours d’introduction portait sur l’étonnement comme l’un des ressorts principaux peut-être même le ressort premier de la pensée philosophique. S’il nous faut apprendre à philosopher, alors sans doute nous faut-il développer notre capacité à nous étonner, capacité que nous avons peut-être quelque peu perdue. Celui qui ne s’étonne de rien et qui croit tout savoir est fort éloigné de la penser philosophique. Débuter en philosophie c’est commencer par renoncer à dire « je sais ». Le texte de référence ici proposé est extrait du livre alpha de la Métaphysique d’Aristote. Vous est ensuite proposé un lien
Poursuivre la lectureCatégorie : texte
Leibniz. Les différents sens du mot « liberté »
Le terme de liberté est fort ambigu. Il y a liberté de droit et de fait. Suivant celle de droit, un esclave n’est point libre, un sujet n’est pas entièrement libre, mais un pauvre est aussi libre qu’un riche. La liberté de fait consiste ou dans la puissance de faire ce que l’on veut ou dans la puissance de vouloir comme il faut. C’est de la liberté de faire que vous parlez, et elle a ses degrés et variétés. Généralement, celui qui a plus de moyens est plus libre de faire ce qu’il veut. Mais on entend la
Poursuivre la lectureTL et TS. Devoir Surveillé du samedi 17 janvier 2015
Les sujets à télécharger (fichiers word) 2015 01 17 DEVOIR SURVEILLE L 2015 01 17 DEVOIR SURVEILLE S
Poursuivre la lectureSchopenhauer. Pourquoi le bonheur fondé sur le désir est-il impossible ?
« Tout vouloir procède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent ; le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C’est comme l’aumône qu’on jette à un mendiant :
Poursuivre la lectureVoltaire. Le fanatisme religieux comme maladie, mais quel remède ?
« Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un fanatique novice qui donne de grandes espérances; il pourra bientôt tuer pour l’amour de Dieu. Barthélemy Diaz fut un fanatique profès. Il avait à Nuremberg un frère, Jean Diaz, qui n’était encore qu’enthousiaste luthérien, vivement convaincu que le pape est l’antechrist, ayant le signe de la bête. Barthélemy, encore plus vivement persuadé que le pape est
Poursuivre la lectureAlain. La prise de conscience et ses paradoxes
Didier Maes, Inspecteur Pédagogique Régional de Philosophie, nous explique un propos d’Alain qui n’a été publié qu’en 1955, soit 4 ans après la mort du philosophe. Texte difficile qui a été déjà donné comme sujet de baccalauréat. « Dans le sommeil, je suis tout ; mais je n’en sais rien. La conscience suppose réflexion, division. La conscience n’est pas immédiate. Je pense, et puis je pense que je pense, par quoi je distingue Sujet et Objet, Moi et le monde. Moi et ma sensation. Moi et mon sentiment. Moi et mon idée. C’est bien le pouvoir de douter qui est la vie du moi.
Poursuivre la lectureBergson. « Conscience est synonyme de choix »
Travail donné en classe donné à toutes les classes, avec quelques variantes au niveau des questions. Sujet : Extrait, de la Conscience et la Vie de Bergson Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix, puis, à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns des autres, nous dispensant ainsi de nous décider
Poursuivre la lectureSéance 1 de préparation à l’oral
Retour sur le livre 1 du Contrat Social de Rousseau à travers une série de questions de compréhension et de réflexion. Ces questions, qui ont fait l’objet d’un commentaire en classe, doivent être travaillés personnellement. Elles peuvent être des questions posées par l’examinateur ou bien des questions qu’il convient de se poser pour l’étude d’extraits. En outre, répondre aux questions nécessite que l’on définisse les notions et que l’on structure sa sa réponse. Questions de compréhension Quel est, à la lecture du préambule, l’objet du Contrat Social ? Que signifie la formule : « l’homme est né libre et partout il
Poursuivre la lectureOral de contrôle. Séances de révisions programmées
Bonjour à tous, Voilà trois jours que vous avez terminé votre série d’épreuves comptant pour le premier tour du baccalauréat. J’espère de tout coeur que cela s’est bien passé pour vous tous et que vous serez récompensés d’ici peu de votre travail fourni et que vous pourrez entamer vos vacances le coeur léger et des projets plein la tête. Il n’y a plus qu’à attendre, car désormais, « les jeux sont faits », « les dés sont jetés » comme dirait Sartre. Il n’y a plus qu’à attendre et assumer, ce n’est pas forcément facile, l’attente est parfois angoissante. Maintenant, si vous êtes dans
Poursuivre la lectureBergson. Qu’est-ce qu’un jugement vrai ?
Encore un texte de Bergson, extrait de la Pensée et le mouvant, soumis par une élève de terminale S. Il s’agit d’un sujet tombé l’an dernier, en juin 2013, pour les élèves de la série S de la France métropolitaine. Ci-dessous vous avez la proposition de travail préparatoire de l’élève.
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