Pour mardi 25 septembre 2012 Faire le travail préparatoire à l’étude de texte et proposer une introduction. Texte proposé : extrait des Méditations cartésiennes de Husserl : « Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra => Voeu de pauvreté en matière de connaissance » Rappel : le travail préparatoire consiste à repérer le thème, de rédiger la question à laquelle Husserl répond et sa réponse en extrayant une citation exprimant le mieux son idée. On prendra soin de travailler la structure logique afin de dégager de manière détaillée l’argumentation du texte. Si possible, rédiger la ou les positions opposées à celle de l’auteur. Pour finir,
Poursuivre la lectureCatégorie : texte
La philosophie comme l’affaire personnelle du philosophe
« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire. La philosophie – la sagesse – est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu’il tende vers l’universel, soit acquis par lui et qu’il doit pouvoir justifier dès l’origine et à chacune de ses étapes, en s’appuyant sur ses intuitions absolues. Du moment que j’ai pris la décision de tendre
Poursuivre la lectureTSTI2d. De la différence entre le plaisir de manger et le plaisir de la table
Le plaisir de manger est la sensation actuelle et directe d’un besoin qui se satisfait. Le plaisir de la table est la sensation réfléchie qui naît des diverses circonstances de faits, de lieux, de choses et de personnes qui accompagnent le repas. Le plaisir de manger nous est commun avec les animaux ; il ne suppose que la faim et ce qu’il faut pour la satisfaire. Le plaisir de la table est particulier à l’espèce humaine ; il suppose des soins antécédents pour les apprêts du repas, pour le choix du lieu et le rassemblement des convives. Le plaisir de
Poursuivre la lectureAlain. « Penser, c’est dire non. »
« Penser, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n’est que l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l’heureux acquiescement. Elle se sépare d’elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n’y a pas au monde d’autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je consens, c’est que je ne cherche pas autre
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