« Tout vouloir procède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus le désir est long et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent ; le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction d’aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et inaltérable. C’est comme l’aumône qu’on jette à un mendiant :
Poursuivre la lectureÉtiquette : plaisir
TL et TES. Cours du vendredi 12 octobre 2012
Comme les cours ont été suspendus pour des raisons qui sont indépendantes de notre volonté et qu’il convient de préparer le prochain devoir surveillé qui portera sur un texte, je vous propose le cours du jour prévu en ligne ci-dessous. Reprenons le texte d’Aristote, extrait de l’Ethique à Nicomaque, et au besoin relire le texte et le cheminement proposé dans le cours du 11 octobre 2012. Nous terminerons ici le travail préparatoire déjà commencé afin de pouvoir rédiger la version définitive de l’étude philosophique de ce texte. Correction de l’exercice A quelle thèse s’oppose Aristote dans ce texte ? On
Poursuivre la lectureTL et TES. Quelle place pour le plaisir dans la vie heureuse ?
Préparation du Devoir-Surveillé n°1 Le sujet-texte Expliquez le texte suivant : « Le fait que l’ami est autre que le flatteur semble montrer clairement que le plaisir n’est pas un bien, ou qu’il y a des plaisirs spécifiquement différents. L’ami, en effet, paraît rechercher notre compagnie pour notre bien, et le flatteur pour notre plaisir, et à ce dernier on adresse des reproches et à l’autre des éloges, en raison des fins différentes pour lesquelles ils nous fréquentent. En outre, nul homme ne choisirait de vivre en conservant durant toute son existence l’intelligence d’un petit enfant, même s’il continuait à jouir le
Poursuivre la lectureTSTI2d. De la différence entre le plaisir de manger et le plaisir de la table
Le plaisir de manger est la sensation actuelle et directe d’un besoin qui se satisfait. Le plaisir de la table est la sensation réfléchie qui naît des diverses circonstances de faits, de lieux, de choses et de personnes qui accompagnent le repas. Le plaisir de manger nous est commun avec les animaux ; il ne suppose que la faim et ce qu’il faut pour la satisfaire. Le plaisir de la table est particulier à l’espèce humaine ; il suppose des soins antécédents pour les apprêts du repas, pour le choix du lieu et le rassemblement des convives. Le plaisir de
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