LOCKE. « Le soi dépend de la conscience »

Exercice proposé à l’occasion d’un travail en autonomie (sur le principe de la classe inversée) pour le groupe A de TL. Ce groupe est divisé en deux équipes. La deuxième équipe devra réaliser une émission de radio philosophique à partir d’un travail sur un extrait de l’Essai philosophique concernant l’entendement humain de John Locke. Equipe 2 John Locke soutient que c’est la mémoire personnelle qui fait l’identité de la personne, grâce à la capacité réflexive de la conscience à travers le temps. Etant donné que ma pensée et mon corps ne cessent de changer, ce n’est pas l’identité de la substance

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Sujet percevant, objet perçu

Le monde. Nous croyons le percevoir immédiatement. Il semble se donner à nous tel qu’il est. Brutalement il s’impose. Passif, je suis. Aussi, percevoir ne serait rien d’autre que récolter des informations sensibles. Voir, entendre, toucher, goûter… voilà l’accès aux choses, au monde. Rencontre du sujet à l’objet, telle est la perception. Sujets, c’est vers tel objet ou vers tel autre que nous pouvons orienter notre attention. Je quitte la fenêtre des yeux pour regarder mon professeur de philosophie, je me consacre désormais pleinement à son cours, délaissant les bruits divers et épars du lycée. Par la perception, j’accède à

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TL. Comment l’âme en vient-elle à recevoir des idées ?

Texte illustrant le cours sur la perception Ci-dessous un texte du chef de fil de la philosophie empiriste, fameux texte dans lequel il affirme l’âme à l’origine comme une table rase, « tabula rasa » en latin. Dans le cadre de notre cours, cet extrait est particulièrement intéressant dans le sens où il répond à notre question de savoir comment faut-il penser l’articulation entre perception et jugement. Selon, Locke, la perception, manière de sentir et manière d’accompagner de jugements nos sensations, est à l’origine de nos idées.  « Supposons donc qu’au commencement l’âme est ce qu’on appelle une table rase, vide de tous caractères, sans

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Locke. Au commencement, notre âme comme une table rase

Supposons donc qu’au commencement l’âme est ce qu’on appelle une table rase, vide de tous caractères, sans aucune idée, quelle qu’elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen en acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l’imagination de l’homme, toujours agissante et sans bornes, lui présente avec une variété presque infinie ? D’où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? A cela je réponds en un mot, de l’expérience : c’est là le fondement de toutes nos connaissances, et c’est de là qu’elles tirent leur première origine. Les observations que

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