Est-ce seulement par la raison qu’on peut accéder à la vérité ? Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce sujet, proposé aux élèves de la série S, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ? Quel est le problème dont il est question dans ce sujet ? Et quelle démarche pourriez-vous proposer ? Vous pouvez en commentaire lien leave a comment , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…
Poursuivre la lectureAuteur/autrice : Hervé Moine
Peut-on enfreindre la loi au nom de la justice ?
Peut-on enfreindre la loi au nom de la justice ? Pourquoi ne pas réviser la philosophie en vous entraînant sur ce sujet, proposé aux élèves de la série S, au Liban, dans le cadre du baccalauréat 2014 ? Quel est le problème dont il est question dans ce sujet ? Et quelle démarche pourriez-vous proposer ? Vous pouvez en commentaire lien « leave a comment« , proposer des formulations de problèmes, vos réflexions, …. ou même vos questions…
Poursuivre la lectureQuelles différences faites-vous entre une oeuvre d’art et un objet quelconque ?
Nous venons de commencer notre réflexion sur l’art, aussi je vous propose de réfléchir sur la question suivante : « Quelles différences faites-vous entre une oeuvre d’art et un objet quelconque ? » Pour démarrer, je vous donne une proposition : ce qui différencie l’oeuvre d’art et un objet quelconque c’est sa beauté ; si l’objet quelconque est en principe utile (ou non d’ailleurs !), l’oeuvre d’art est belle. L’oeuvre d’art et l’objet quelconque se distingue par leur finalité. Qu’est-ce que cela vous donne à penser ? Quels arguments peuvent permettre de corroborer cette proposition ? Celle-ci est-elle indépassable ?
Poursuivre la lectureEst-on d’autant plus libre qu’on est plus cultivé ?
Quel est le problème que soulève le sujet et quel plan peut-on suggérer pour l’instruire ? De quoi est-il question ? Et quel problème soulève cette question ? Quelle démarche de pensée peut-on proposer ? Sur quelles références peut-on appuyer cette pensée ? A venir compte-rendu des travaux faits en classe.
Poursuivre la lectureQu’est l’homme en dehors de l’état de culture ?
« Hors de la société civile chacun jouit d’une liberté très entière, mais qui est infructueuse, parce que comme elle donne le privilège de faire tout ce que bon nous semble, aussi elle laisse aux autres la puissance de nous faire souffrir tout ce qu’il leur plaît. Mais dans le gouvernement d’un État bien établi, chaque particulier ne se réserve qu’autant de liberté qu’il lui en faut pour vivre commodément, et en une parfaite tranquillité, comme on n’en ôte aux autres que ce dont ils seraient à craindre. Hors de la société, chacun a tellement droit sur toutes choses, qu’il ne
Poursuivre la lectureQu’est-ce qui fait nous rend humain ?
On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation « On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation. Si l’homme naissait grand et fort, sa taille et sa force lui seraient inutiles jusqu’à ce qu’il eût appris à s’en servir ; elles lui seraient préjudiciables, en empêchant les autres de songer à l’assister ; et, abandonné à lui-même, il mourrait de misère avant d’avoir connu ses besoins. On se plaint de l’état de l’enfance ; on ne voit pas que la race humaine eût péri, si l’homme n’eût commencé par être enfant. Nous naissons
Poursuivre la lectureLa culture est-elle suffisante pour nous rendre plus humains ?
« Nous sommes cultivés au plus haut degré par l’art et par la science. Nous sommes civilisés, jusqu’à en être accablés, par la politesse et les bienséances sociales de toute sorte. Mais nous sommes encore loin de pouvoir nous tenir pour déjà moralisés. Si en effet l’idée de la moralité appartient bien à la culture, la mise en pratique de cette idée qui n’aboutit qu’à une apparence de moralité dans l’amour de l’honneur et la bienséance extérieure, constitue simplement la civilisation. Or tant que les États jettent toutes leurs forces dans leurs projets d’extension vains et violents, tant qu’ils entravent ainsi
Poursuivre la lectureQue permet la culture ?
« A l’école, en effet, l’activité de l’enfant commence à acquérir, de façon essentielle et radicale, une signification sérieuse, à savoir qu’elle n’est-plus abandonnés à l’arbitraire et au hasard, au plaisir et au penchant du moment ; l’enfant apprend à déterminer son agir d’après un but et d’après des règles, il cesse de valoir à cause de sa personne immédiate, et commence de valoir suivant ce qu’il fait et de s’acquérir du mérite. Dans la famille, l’enfant doit agir comme il faut dans le sens de l’obéissance personnelle et de l’amour ; à l’école, il doit se comporter dans le sens
Poursuivre la lectureY a-t-il des cultures supérieures à d’autres ?
Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion, en
Poursuivre la lectureDans quel temps errons-nous ?
« Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous nous rappelons le passé, pour l’arrêter comme trop prompt : si imprudents, que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul temps qui nous appartient ; et si vains, que nous songeons à ceux qui ne sont plus rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue, parce qu’il nous afflige ; et s’il
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