Husserl. La philosophie comme « affaire personnelle »

Husserl 1859-1938
Edmund Husserl 1859 – 1938

« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire. La philosophie – la sagesse – est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu’il tende vers l’universel, soit acquis par lui et qu’il doit pouvoir justifier dès l’origine et à chacune de ses étapes, en s’appuyant sur ses intuitions absolues. Du moment que j’ai pris la décision de tendre vers cette fin, décision qui seule peut m’amener à la vie et au développement philosophiques, j’ai donc par là même fait le vœu de pauvreté en matière de connaissance. »

Husserl, Méditations cartésiennes, Introduction, 1929

 

TES. Le bonheur dépend-il de nous ?

Premier sujet de dissertation pour les TES

Le bonheur dépend-il de nous ?

Devoir à rendre pour le 12 octobre 2012

D’ici là un travail progressif et régulier s’impose…

D’ici là, un travail régulier et progressif s’impose.

Première étape : pour jeudi 3 octobre 2012, tenter de comprendre le sujet et à partir de ce que vous pensez avoir compris, écrire tout ce qui vous vient à l’esprit, sans autocensure, il sera temps ultérieurement d’opérer un tri, des choix et d’organiser une pensée cohérente.

Il est possible, dors et déjà, de noter le fruits de vos réflexions ci-dessous.

La philosophie comme l’affaire personnelle du philosophe

Husserl 1859-1938

« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra « une fois dans sa vie » se replier sur soi-même et, au-dedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire. La philosophie – la sagesse – est en quelque sorte une affaire personnelle du philosophe. Elle doit se constituer en tant que sienne, être sa sagesse, son savoir qui, bien qu’il tende vers l’universel, soit acquis par lui et qu’il doit pouvoir justifier dès l’origine et à chacune de ses étapes, en s’appuyant sur ses intuitions absolues. Du moment que j’ai pris la décision de tendre vers cette fin, décision qui seule peut m’amener à la vie et au développement philosophiques, j’ai donc par là même fait le vœu de pauvreté en matière de connaissance. »

Husserl, Méditations cartésiennes,1931