TL. Problématiques sur l’art

Après quelques recherches nous avons tenté d’établir une liste de questions se rapportant à l’art, au jugement de goût et beau, ainsi que des articulations conceptuelles entre la notion d’art et d’autres notions au programme. Distinction œuvre d’art et objet technique Dimension esthétique dans des objets techniques => design Une maîtrise technique nécessaire dans la création d’œuvres d’art Une œuvre d’art doit être belle / la production technique vise l’utile Définition de cette valeur esthétique qu’est le beau Qu’est-ce que le beau ? Une œuvre d’art doit-elle être nécessairement belle ? Doit-elle nécessairement procurer du plaisir ? Peut-il y avoir un art du

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Nietzsche. « Ne venez pas me parler de dons naturels ».

Ne venez surtout pas me parler de dons naturels, de talents innés ! On peut citer dans tous les domaines de grands hommes qui étaient peu doués. Mais la grandeur leur est venue, ils se sont faits « génies » (comme on dit), grâce à certaines qualités dont personne n’aime à trahir l’absence quand il en est conscient ; ils possédaient tous cette solide conscience artisanale qui commence par apprendre à parfaire les parties avant de se risquer à un grand travail d’ensemble ; ils prenaient leur temps parce qu’ils trouvaient plus de plaisir à la bonne facture du détail, de l’accessoire, qu’à l’effet produit

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Exercice. Quels sont les parts de l’inné et de l’acquis chez l’homme ?

Réponse de Axel KAHN : Vaste question fort débattue. L’inné est la part de notre personnalité liée à nos gènes transmis par nos parents à la naissance, alors que l’acquis est la part liée à l’environnement : la culture, l’éducation, l’expérience personnelle, etc. L’opposition entre les tenants d’une influence déterminante de l’inné et ceux de l’acquis est largement artificielle. En effet, on peut dire que l’homme a la capacité innée d’acquérir, ce qui fait toute sa spécificité et sa richesse. C’est parce que les gènes humains permettent d’édifier un psychisme humain que l’homme est si sensible aux empreintes laissées par son

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Y a-t-il des cultures supérieures à d’autres ?

Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie L’attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu’elle tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. « Habitudes de sauvages », « cela n’est pas de chez nous », « on ne devrait pas permettre cela », etc., autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion, en

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TL. S’affranchir de la toute-puissance de Dieu pour affirmer sa liberté ?

Rédaction d’Aurélie E, TL, à partir du cours du jour La question est pour nous de savoir en quel sens l’homme peut-il être dit sujet. Est-il sujet libre, lui-même auteur de ses pensées et de ses actes, ou bien au contraire, est-il assujetti, contraint par des forces ou des déterminismes qui le dépassent ? Nous avons vu que l’on peut penser l’homme assujetti à la toute-puissance divine. Et si nous avons évoqué cette possibilité, c’est parce que c’est une position que l’on retrouve dans les différentes époques et les différentes cultures. Mais qu’en est-il exactement ? L’homme est-il réellement soumis à cette

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TSTI2d. Qu’est-ce qui caractérise l’homme ? Comment le définir ?

« Il n’est pas plus naturel ou pas moins conventionnel de crier dans la colère ou d’embrasser dans l’amour que d’appeler table une table. Les sentiments et les conduites passionnelles sont inventés comme les mots. Même ceux qui, comme la paternité, paraissent inscrits dans le corps humain, sont en réalité des institutions[1]. Il est impossible de superposer chez l’homme une première couche de comportements que l’on appellerait “naturels” et un monde culturel ou spirituel fabriqué. Tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme, comme on voudra dire, en ce sens qu’il n’est pas un mot, pas une conduite qui ne

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TSTI2d. De la différence entre le plaisir de manger et le plaisir de la table

Le plaisir de manger est la sensation actuelle et directe d’un besoin qui se satisfait. Le plaisir de la table est la sensation réfléchie qui naît des diverses circonstances de faits, de lieux, de choses et de personnes qui accompagnent le repas. Le plaisir de manger nous est commun avec les animaux ; il ne suppose que la faim et ce qu’il faut pour la satisfaire. Le plaisir de la table est particulier à l’espèce humaine ; il suppose des soins antécédents pour les apprêts du repas, pour le choix du lieu et le rassemblement des convives. Le plaisir de

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