Cannabis, mastication et police

LE FIL DE PHILOMAG.COM
 Faut-il légaliser le cannabis ?➤ Saviez-vous que d’après les sondages, 80% des Français sont pour la légalisation de la “fumette” ? C’est sans compter sur les politiques, qui semblent terrorisés à l’idée de s’aliéner ceux qui préfèrent que le cannabis reste hors-la-loi. Pourtant, d’un point de vue utilitariste, légaliser la marijuana semble aujourd’hui plus que raisonnable. Voici avec quels arguments.
Comment s’empêcher de ruminer➤ Vous vous étiez promis de ne pas l’évoquer à la terrasse de votre café favori, mais voilà que vous ne pouvez pas vous empêcher de parler… du Covid. De ruminer votre échec à ce vieux concours, ou cette rupture amoureuse qui date de Mathusalem. Mais pourquoi rumine-t-on ? Réponse avec le plus vache des philosophes : Nietzsche.
Police contre justice : retour au calme➤ Quand certains policiers excédés clament “Le problème de la police, c’est la justice !”Éric Dupond-Moretti répond “La police sans la justice, c’est le totalitarisme ; la justice sans la police, c’est l’impuissance”. En fait il paraphrase Blaise PascalDécryptage ici. Bonne soirée !

Courage à mes élèves philosophes

Kant« Sapere aude !

Aie le courage de te servir de ton propre entendement :

telle est donc la devise des Lumières. »

Kant, Qu’est-ce que les Lumières ?

 

 


Mes chers élèves, ayez ce courage et osez penser vraiment !

L’épreuve de philosophie vous en donne l’occasion.


 

Un objet technique peut-il être beau ?


Un objet technique peut-il être beau ? : 1… by projeteee

Cours interactif de philosophie diffusé en visioconférence le 21 janvier 2016 depuis le Canopé de l’académie de Lille dans le cadre du Programme Europe, Éducation, École : www.projet-eee.eu

 

Texte de Gilbert Simondon

« Les objets techniques ne sont pas directement beaux en eux-mêmes, à moins qu’on n’ait recherché un type de présentation répondant à des préoccupations directement esthétiques ; dans ce cas, il y a une véritable distance entre l’objet technique et l’objet esthétique ; tout se passe comme s’il existait en fait deux objets, l’objet esthétique enveloppant et masquant l’objet technique ; c’est ainsi que l’on voit un château d’eau, édifié près d’une ruine féodale, camouflé au moyen de créneaux rajoutés et peints d’une même couleur que la vieille pierre : l’objet technique est contenu dans cette tour menteuse, avec sa cuve en béton, ses pompes, ses tubulures : la supercherie est ridicule, et sentie comme telle au premier coup d’œil ; l’objet technique conserve sa technicité sous l’habit esthétique, d’où un conflit qui donne l’impression du grotesque. Généralement, tout travestissement d’objets techniques en objets esthétiques produit l’impression gênante d’un faux, et paraît un mensonge matérialisé. Mais il existe en certains cas une beauté propre des objets techniques. Cette beauté apparaît quand ces objets sont insérés dans un monde, soit géographique, soit humain : l’impression esthétique est alors relative à l’insertion; elle est comme un geste. La voilure d’un navire n’est pas belle lorsqu’elle est en panne, mais lorsque le vent la gonfle et incline la mâture tout entière, emportant le navire sur la mer ; c’est la voilure dans le vent et sur la mer qui est belle, comme la statue sur le promontoire. Le phare au bord du récif dominant la mer est beau, parce qu’il est inséré en un point clef du monde géographique et humain. »

Gilbert SIMONDON, Du mode d’existence des objets techniques, 1969, Aubier, pp. 184-186.

Dossier pédagogique : http://www.coin-philo.net//eee.15-16.docs/objet_technique_nadrigny_pauline.pdf


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Conseils pour la prise de note en cours

prise de noteParfois il faut d’abord écouter pour comprendre. Une fois que l’on a compris, on écrit dans le but de ne pas oublier. Parfois, c’est tout long que l’on prend des notes.

Il faut savoir distinguer l’essentiel de l’accessoire, mais en même temps il faut savoir que ce qui peut paraître un détail peut s’avérer être important.

Le cours ne se réduit pas seulement à ce qui a été préparé par l’enseignant ni à ce qu’il dit. Le cours forme un tout et comprend les interventions et la participation des élèves. C’est pourquoi, il ne convient pas de négliger dans sa prise de notes ses propres questions, réflexions ou remarques, ainsi celles des autres.

A chaque cours on procédera de la manière suivante :

Toujours commencer par mettre la date et écrire le titre du cours. A chaque fois qu’une notion ou un auteur est mentionné, on prendra soin de le noter, avec si possible quelques brèves indications. Faire de même avec le vocabulaire utilisé. A savoir que celui-ci peut être technique, propre à la philosophie elle-même ou à d’autres disciplines ou bien être tout à fait usuel prenant un sens philosophique. On pourra également noter les notions dites repères utilisés. On pourra se constituer assez aisément un lexique.

Procéder ainsi permettra de faire aisément des synthèses utiles (fiche-notion, ou fiche-auteur) et un lexique de vocabulaire pour les révisions.

On pourra s’inspirer du tableau (fig.1).

prise de notes
Tableau à reproduire à chaque cours fig.1