Le lycée Jardin d’Essai et le Mémorial ACTe, centre du monde avec 80 élèves du Sénégal, du Surinam, de Nantes et de Guadeloupe

27mai2016A l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe, le lycée Jardin d’Essai et le Mémorial ACTe deviennent centre du monde en accueillant 80 élèves du Sénégal, du Surinam, de Nantes et de Guadeloupe.

Comment amener les jeunes à connaître leur identité tout en s’ouvrant au monde ? Comment sensibiliser à l’histoire et aux mémoires de la traite et de l’esclavage par la connaissance du patrimoine matériel et immatériel ? Tels sont les objectifs du projet : « LA TRAITE NEGRIERE, L’ESCLAVAGE ET LEURS HERITAGES : Histoires, mémoires et patrimoines partagés de 80 élèves de Guadeloupe, du Sénégal, du Surinam et de Nantes » d’après une idée originale d’Elise NDOBO, professeur d’anglais à Nantes et de Karine SITCHARN, professeur d’histoire-géographie au Lycée Jardin D’Essai.

Au programme

  • 9h-12h30 : Visite guidée bilingue du Mémorial ACTe réalisé par 10 élèves de seconde De jardin d’Essai formés par le MACTe
  • 14h30-15h30 : Présentation du livre numérique collaboratif rédigé par les 4 classes(lectures + projection vidéo). Ce livre est le fruit d’un formidable échange culturel entre les élèves de Guadeloupe, de Nantes, du Sénégal et du Surinam autour de l’Histoire, des mémoires et du patrimoine de la traite et de l’esclavage.
  • 15h30-16h30 : Rencontre et échanges avec le Président du Mémorial ACTe, M. Jacques MARTIAL, le Directeur scientifique, M. Thierry L’Etang, Mme SITCHARN, professeur d’Histoire au lycée Jardin d’Essai, Mme NDOBO, professeur d’Anglais à Nantes, Mme PATER-TORIN, chorégraphe et les élèves.
  • 16h30-18h : Projection du film « Noirs, l’identité au cœur de la question noire » de Arnaud NGATCHA et Jérôme SESQUIN. Ce film tourné en France hexagonale, aux Antilles et auSénégal soulève la « question noire » qui se pose aujourd’hui en France.Suivie d’un débat avec Georges LAWSON BODY, universitaire.
  • 18h30 : Danse en costume traditionnel des « marrons du Surinam » réalisée par les élèves du Surinam suivie d’une comédie musicale intitulée « De la liberté à la liberté » encadrée par Raymonde PATER-TORIN (chorégraphe) de l’association KAMODJAKA et Yane MAREINE (chanteuse et comédienne) de l’association NOLEDJIZ ART.

 » Une comédie musicale qui donne à voir une jeunesse curieuse de son identité tout étant ouvert à l’altérité. Un spectacle qui montre une jeunesse qui « n’est pas esclave de l’esclavage » comme le disait Frantz FANON mais qui sait valoriser son patrimoine pour en faire un objet artistique et – pourquoi pas demain – un produit touristique. »

Les organisateurs

macte